Demain, de nouvelles pommes de discorde

La disponibilité d’un vaccin éprouvé va être à tout point de vue synonyme de délivrance, mais il faudra pour cela attendre que la vaccination soit massive. En attendant, il n’y a plus qu’à tenir dans des conditions de confinement imparfaites, soulagé de leur impact économique inférieur à celui de la vague précédente de la pandémie, sans trop savoir si une troisième succèdera au Printemps à la deuxième en cours.

Une course de vitesse qui va faire des dégâts

L’ampleur de la récession qui se creuse et des réponses budgétaires qui enflent ont de quoi impressionner. Le ballet des montants qui circulent ne cesse de s’accélérer. Les finances publiques sont durement sollicitées alors que les recettes fiscales diminuent. De quoi être étourdi et oublier l’essentiel, qui va payer l’addition va être la grande question ! Si dans un premier temps l’accent est mis sur l’effort qui va devoir être fourni, on pressent que par la suite le renforcement de l’austérité l’accompagnera. En attendant une course de vitesse est engagée entre la relance et la ponction sur les finances.

La cigale et la fourmi, nouvelle saison

Les pays européens sont désormais rangés en deux camps opposés, ceux qui appellent à l’émission de corona-obligations et ceux qui s’y refusent. L’argument massue de ces derniers était qu’il fallait être comme eux prévoyant et disposer de ce fait de réserves, ce qui nous rappelle une certaine fable. Tandis que ceux qui veulent aller de l’avant avancent des considérations morales et font valoir que si aucun pays n’est responsable du choc actuel, tous en subiront les conséquences.